Gavroche et sa chandeleur

Ma fifille au début du mois de février, un après midi est allée dans la cuisine, je l’ai suivi car je suis très curieux. Elle a sorti un saladier et elle y a mis des ingrédients, je l’ai regardé faire en remuant ma tête de droite à gauche. Elle m’a regardé et m’a dit « je fais des crêpes, tu vas gouter et tu vas adorer ». Quand elle a fini la pâte, elle a pris une poêle et a commencé, elle a versé de la pâte dans la poêle et a remué pour que sa prenne tout le
fond, quelques instant plus tard elle a retourné pour faire cuire de l’autre coté. Elle m’a regardé et elle m’a dit « celle-ci est pour nous ». Elle m’en a donné un petit bout et j’ai trouvé cela très très bon et je lui en ai demandé un autre morceau « miam miam ». Quand la crêpe fut mangée, elle en avait déjà fait pas mal, elle les a mises dans une assiette et quand toute la pâte a été terminée, elle les a mises sur la table en attendant le repas du soir. Elle est sortie de la cuisine et moi je suis resté. J’étais assis sur mon derrière et je me suis mis à pleurer doucement au début mais personne venait voir ce que j’avais, alors j’ai pleuré plus fort et la les fifilles sont venues voir, elles m’ont demandé se que j’avais, je leur ai montré en me mettant sur mes pattes arrières et celles de devant sur le rebord
de la table et j’ai reniflé les crêpes car j’en voulais d’autre et je ne voulais pas attendre d’avantage « na ». Elles ont rigolé en me disant que je n’en aurais pas d’autres avant le repas et elles sont reparties à leur occupation. J’ai recommencé à pleurer de plus belle, elles sont revenues et m’ont fait sortir de la cuisine et elles ont fermé la porte. Je suis resté auprès de la porte et quand j’en ai eu marre de rester debout, je me suis allongé et j’ai attendu. Quand l’heure du repas est arrivée je me suis assis à coté de ma maîtresse car je sais qu’elle allait m’en donner et c’est ce qu’elle a fait. Il y en avait avec du Nutella, plusieurs sortes de confiture et du sirop d’érable. J’étais heureux car c’était drôlement délicieux.

 

Mon autre fifille a fait des gaufres, je ne connaissais pas, la préparation n’est pas la même que les crêpes. Elle a fait chauffer le lait avec le beurre et elle a attendu que la préparation refroidisse, elle est sortie de la cuisine mais moi je suis resté, j’ai attendu couché auprès de la table, quand elle est revenue pour finir moi j’étais toujours là. Elle a continué la préparation et elle a fait cuire sa pâte dans un appareil un gaufrier «  intelligent le Gavroche hein, j’en connais de choses ». Elle m’a donné des petits morceaux de gaufre, j’ai trouvé cela aussi délicieux que les crêpes. Quand elle a fini de les faire cuire elle est partie et moi je suis resté couché auprès de la table et je surveillais les gaufres. Au diner maîtresse m’a donné des morceaux de gaufre avec Nutella, confitures, et chantilly. Ma fifille qui fait des crêpes nous en a refait l’autre jour et là je l’ai regardé de plus près car je me suis mis sur mes pattes arrières et celles de devant sur la chaise et j’ai vu comment elle faisait la pâte et c’est marrant de voir comment elle mélange le tout. Quand elle les a fait cuire dans la poêle, je me suis mis debout appuyé sur la cuisinière et je l’ai regardé faire en humant la bonne odeur de crêpe. Ma deuxième fifille a pris des photos. Maîtresse les mettra sur le blog.

 

Ma maîtresse va nous faire des beignets. J’espère que s’est aussi délicieux que les crêpes
et les gaufres. 

 

Voilà, nous sommes le jour des beignets de maîtresse. J’étais couché sur mon canapé, et
j’ai entendu ma maîtresse aller dans la cuisine, ouvrir les portes du buffet  mon sang n’a fait n’y une n’y deux, j’ai vite descendu du canapé et couru dans la cuisine. Elle avait déjà
sortie le saladier et tous les ingrédients qu’elle avait besoin pour faire sa pâte à beignet. Quand la préparation a été faite, elle a mis le saladier de coté. Elle est partie chercher des pommes puis s’est mise à les éplucher, elle a pris un truc que je ne connais pas pour enlever les pépins des pommes puis elle a coupé en rondelles les pommes. Moi, tout le temps de la préparation, de l’épluchage, j’étais là tout sage et tout mignon, assis sur mon derrière car je sais qu’avec maîtresse si je pigne ou que je gigotte dans tous les sens j’ai le droit à rien du tout. Alors je suis resté tout gentil, elle m’a donné des petits morceaux de pomme mais je trouve cela un peu dur à croquer mais pas grave ça se mange et c’est bon. Quand elle a eu tout fini, elle a tout emmené  auprès de la cuisinière. Elle a mis deux
litres d’huile dans un faitout et mis à chauffer, moi j’étais à coté de maîtresse et j’attendais assis. Elle a mis des pommes dans la pâte et les a mises dans l’huile chaude cela faisait un petit grésillement amusant, je remuais la tête dans tous les sens. Quand les beignets étaient cuit, elle les sortait avec un truc rond et des trous au fond pour les déposer dans une assiette avec du sopalin, après elle les mettait dans un autre saladier avec du sucre en poudre. Elle en avait mis un de coté à refroidir, là je savais qu’il était pour moi celui-là, je me suis contrôlé pour ne pas gigotté, quand elle a vu que le beignet était tiède, elle m’en a donné des petits morceaux « hum que c’est bon, un vrai délice, c’est aussi délicieux que les crêpes et les gaufres  », elle m’a donné tout le beignet. Le soir, quand ils se sont mis à table, j’étais à coté de maîtresse, je savais qu’elle me donnerait des morceaux de beignet, je me suis régalé. J’espère qu’ils referont tous ses
desserts bientôt car cela est drôlement délicieux aux papilles.

 

 

 



25/02/2012
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